Ventilation

Radon : quels sont les risques et comment les limiter grâce à une VMC performante ?

Découvrez dans cet article les dangers liés au radon, gaz radioactif inodore, et comment les limiter grâce à un réseau de ventilation performant.

Émanant de la décomposition de l'uranium et du radium présents dans le sol, le radon est un gaz radioactif connu pour contribuer au développement du cancer du poumon. Pour contrer ce danger invisible, une solution efficace consiste à installer une VMC dotée d'un réseau de ventilation efficace. Cette installation permettra de réguler adéquatement le flux d'air à l'intérieur et à l'extérieur du bâtiment, garantissant ainsi une meilleure qualité de l'air intérieur. On vous explique !

SOMMAIRE
Qu'est-ce que le radon ? 
Quels sont les risques pour la santé liés au radon ?
L'exposition au radon : explications en 4 points
Comment diminuer la concentration en radon d’un logement ?
Assurer un réseau de ventilation performant : la gamme Air Excellent

Qu’est-ce que le radon ?

C'est un gaz naturel radioactif, sans odeur ni couleur. Il provient de la décomposition naturelle de l'uranium et du radium présents dans tous les sols et les roches. Certaines roches en contiennent davantage que d’autres, comme par exemple le granit. La concentration de radon dans l'air varie selon l'endroit et se mesure en Bq/m³ (becquerel par mètre cube).

Une fois généré par les roches, le radon se répand dans l'atmosphère à travers la porosité des roches et du sol. Malgré sa courte période radioactive (la moitié de la radioactivité du radon 222 se dissipe en 3,82 jours), une partie du radon rejoint l'air que nous respirons et se diffuse dans les habitations.

Source : D'où vient le radon ? | IRSN

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Quels sont les risques pour la santé liés au radon ? 

En se décomposant, le radon produit des descendants solides, également radioactifs. Ces descendants peuvent adhérer aux aérosols présents dans l'air et, une fois inhalés, se déposer le long des voies respiratoires. La conséquence ? À long terme, l'inhalation de radon accroît le risque de développer un cancer du poumon. Ce risque est proportionnel à l'exposition cumulée tout au long de la vie.

Les risques engendrés par le radon sont peu connus de la majorité. 
Pourtant, en 1987, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a reconnu le radon comme un cancérigène pour le poumon. D’après l’IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire), selon les études menées en France, le radon serait la deuxième cause de cancer du poumon, après le tabac et devant l'amiante. Parmi les 30 000 décès annuels constatés, on estimerait que 3 000 sont attribuables au radon, représentant ainsi 10% des décès par cancer du poumon.

Source : Le risque radon en 10 questions | IRSN

L'exposition au radon : explications en 4 points

1 - Quelles sont les zones les plus exposées au radon ? 

À l’extérieur, la quantité de radon reste minime : il se disperse rapidement et sa concentration moyenne demeure généralement basse, souvent en dessous de dix Bq/m³.

En revanche, dans des environnements clos et peu ventilés tels que des caves, des vides sanitaires, mais également des constructions et logements individuels, le radon peut s'accumuler et même dépasser plusieurs milliers de Bq/m³.

Au niveau régional, la quantité de radon fluctue d'un endroit à un autre selon le niveau naturel d'uranium dans le sous-sol. En effet, la composition des roches constitue l'un des principaux facteurs qui influent sur l'émission de radon dans l'atmosphère.



4 - Comment mesurer le radon dans une habitation ?

La mesure peut être réalisée directement par l’occupant, en se procurant un dosimètre ou détecteur de radon dit « passif », fourni par des laboratoires spécialisés. 
L’installation est simple, le détecteur doit être posé :

  • De préférence en période hivernale
  • Dans les pièces de vies
  • Pour une durée de 2 mois

Ils ne doivent pas être déplacés ou touchés. Suite à cette période, le détecteur doit être renvoyé au laboratoire pour analyse. En fonction du taux détecté, des mesures doivent être envisagées, telles que l’amélioration de la ventilation du logement ou bien la réparation des fissures de la maison par lesquelles le radon peut s’infiltrer.

2 - Comment savoir si une commune a une haute concentration en radon ?

À la requête de l'Autorité de Sûreté Nucléaire, l'IRSN a publié une cartographie pour évaluer le potentiel en radon des différentes communes. Basée sur le potentiel en radon des formations géologiques, cette carte classe les communes en trois catégories :

  • Catégorie 3 pour les communes présentant un fort potentiel en radon
  • Catégorie 2 pour les communes présentant un potentiel modéré
  • Catégorie 1 pour celles présentant un faible potentiel.

Par exemple, en raison de son sous-sol granitique, la Bretagne est catégorisée en Zone 3, présentant un risque très élevé de radon, tout comme le Massif Central.


3 - Quel est la limite de radon selon la réglementation ?

Actuellement, en France, il n'y a pas de limite réglementaire spécifique pour les logements.

 Cependant, selon l’IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) et conformément aux recommandations de l'Organisation mondiale de la santé, la Commission européenne et la France ont adopté une valeur de référence de 300 Bq/m³ en moyenne annuelle. 

Il est recommandé de maintenir les niveaux de radon en dessous de cette valeur. Si les analyses révèlent des concentrations de radon dépassant 300 Bq/m³, des mesures doivent être prises pour réduire ces niveaux.

Comment diminuer la concentration en radon d’un logement ?

Pour réduire la concentration du radon dans un bâtiment, il existe des techniques, le plus souvent complémentaires :

  • Limiter l’entrée des particules grâce à une bonne étanchéité (suivant la RE2020)
  • Assurer la bonne évacuation de l’air vicié grâce à un système de ventilation performant
  • Colmater les fissures au niveau du plancher et les passages de canalisations
  • Drainer le sous-sol afin d’évacuer le radon à l’extérieur du bâti
  • Aérer 10min par jour, été comme hiver.
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Assurer un réseau de ventilation performant : la gamme Air Excellent

Une bonne centrale VMC, ce n’est pas toujours un air sain assuré ! En effet, la qualité d’air intérieur ne sera pas optimale sans un réseau de ventilation performant. Celui-ci est la clé pour assurer le bon renouvellement de l’air dans le logement.

Les gaines Ubbink Air Excellent® sont conformes à la RE2020. Notre gamme complète de distribution d'air est flexible et modulable grâce à des conduits semi-rigides disposant d'une surface lisse intérieure éviteront les pertes de charge tout en limitant l'encrassement et facilitant l'entretien.





Pourquoi utiliser la gamme Air Excellent® pour assurer la ventilation du logement ?

Ces gaines présentant 5 avantages principaux :

  • Conduits traités antistatiques et antibactériens
  • Facile et rapide à installer grâce à un système par clip
  • Modulable de part ses conduits recoupables, un système de joint étanche et de colliers de serrage
  • Pas d'écrasement ou percements
  • Classe d'étanchéité la plus haute possible : Classe D

Les gaines Air Excellent assurent un renouvellement d'air efficace au sein du logement et ainsi une bonne qualité d'air intérieur. 

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